Browsing by Subject "Existentialism"
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Item Open Access "Existential Realism: Modernism and the Ethics of Agency in the Franco-American Existentialist Tradition, 1937-1955"(2022) Spencer, Kevin"Existential Realism: Modernism and the Ethics of Agency in the Franco-American Existentialist Tradition, 1937-1955” unearths the pivotal role American fiction played in the development and dissemination of the French existentialist ethics of agency. French intellectuals regarded American fiction as a reinvention of novelistic realism based on its engrossing quality. Through readings of novels by John Steinbeck, Richard Wright, and Patricia Highsmith, I show how such immersive narratives invite readers to inhabit characters’ agency. These novels illuminate a dimension of character agency that has gone overlooked in the prevailing modernist accounts of twentieth-century literature in that they allow the reader experience by proxy moral clarity and blindness. By tracing agency through the motif of gratuitous murder, I show that this fiction critiques a notion of authenticity that prizes overweening ability of one’s own ability to act. Ultimately “Existential Realism” shows both how existentialist thought enriches our appreciation of a strain of American fiction, and also how action-driven fiction dramatizes the triumphs and failures of agency.
Item Open Access George Müller: The Knight of Faith(2022) Fay, TomI have observed that contemporary Christian believers and churches often have distorted views of the meaning of faith as they seek to live out their Christian life. Such distorted views can translate into a variety of forms. For example, the phrase “the faith” may collectively denote a set of doctrines or theological beliefs. It is also adopted by the prosperity gospel movement to attain health and wealth. So, how does one learn the true meaning of faith as expressed in the New Testament and avoid the distortions in today’s Christendom?This thesis looks at the lived-out definition of faith as expressed in the book Fear and Trembling, written by Søren Kierkegaard under the pseudonym Johannes de silentio. In this book, the author uses the narrative of Abraham and Isaac in the Akedah to define the concept of faith, and he states that he has never met a person with the kind of faith that Abraham possessed. However, across the North Sea, in Bristol (England), there was a contemporary of Kierkegaard whose name was George Müller. His autobiography and the annual reports published to document the donations in support of his orphanages, schools, and missionary efforts that he had received through the power of his prayers describe well his life of faith. Last year, I published a novel featuring a fictionalized George Müller set in the twenty-first century. This contemporary setting makes this exceptional character accessible to today’s culture and society while preserving the original meaning of his mission and his faith in God. My novel was positively received and “inspired” a film that is currently being developed for release in 2023. The methodology that I employ to communicate the meaning of faith to Christians consists of a teaching model for small groups known as generational mentoring. Gregory Scott Massey developed this model in his 2019 dissertation Generational Mentoring: Using Past Saints as Present Examples. As the title suggests, the author uses small groups as a setting where Christians can learn specific character qualities from the model of Christians from the past who exemplified such qualities. I have included five chapters of an original workbook designed for small groups which help leaders teach the meaning of faith: (i) as defined by Søren Kierkegaard in Fear and Trembling through the life of Abraham, and (ii) as was lived out by George Müller, both the real nineteenth-century man and the contemporary fictional character from my novel.
Item Open Access Le Butō et le choix de la chair : les influences françaises sur la quête ontologique de la "danse des ténèbres"(2019-04-07) Gulcicek, Michael Steven"Emmenez un cambrioleur dans un café pendant la journée et donnez-lui du gâteau. Il va pleurer" - Hijikata Tatsumi (Shibusawa 79). La danse est un médium d'art éphémère dont l'expression unique du temps (Valéry 22) submerge le danseur et le spectateur dans une présence profonde (Monnier et Nancy 23 ; Badiou 97). Par conséquent, la danse, comme médium, résiste à la signification (Monnier et Nancy 18, 23, 25, 34) et existe au-delà de l'ordre symbolique du langage. Pour préciser, dans la danse en général, les danseurs témoignent souvent qu'ils s'éloignent d'une notion du soi quand ils dansent (Andrieu 115, Ténenbaum 216), surtout en rencontrant une présence pure grâce à l'ouverture de la réceptivité des sens par rapport au monde physique (Gaillard 74-76). C'est dans cet élément de " l'écart " (Monnier et Nancy 32) entre le soi et le corps que le butō fonde sa propre danse. Ankoku butō - " la danse des ténèbres " - prend son origine dans un contexte mondial d'après-guerre marqué par une perte du sens, surtout dans un Japon vaincu, où le sens de la matière même se décomposait. Plus précisément, le butō s'est formé au Japon dans un contexte politique et résolument avant-gardiste des années 1950 et 1960 qui reposait avec acuité les questions générales d'après-guerre : Qu'est-ce que l'humain ? Et, qu'est-ce que le monde ? En même temps que le butō s'origine dans un contexte et dans des traditions japonaises, il est considérablement influencé par des penseurs et des artistes français. En particulier, les artistes de butō ont lu des écrits de Jean-Paul Sartre, de Maurice Merleau-Ponty et de Georges Bataille parmi d'autres contemporains. Ils ont été inspirés par des avant-gardes françaises comme les dadas, les Surréalistes et surtout Antonin Artaud (Sas " Hands " 18). Ces créateurs exploraient tous la perception, les limites de la conscience et du sens, en cherchant des moyens de libérer le sujet de ses retranchements subjectifs et sociaux. Les idéaux ontologiques font corps avec la danse de butō. En invoquant les notions d'être de bouddhisme, de chair d'Artaud et de l'érotisme de Bataille, le butō tente de danser exclusivement sur le seuil entre la chair du corps l'humain et la chair du monde. Pour rapprocher cet écart, le butō commence sa danse avec l'acte intentionnel de dépouiller le corps de la signification. Mais, forcément le rapprochement de la perte totale du sens pose les questions : pourquoi agir ? Pourquoi ne rien faire ? Et donc, par rapport à butō : Pourquoi danser ? Pourquoi ne pas explorer l'être en méditant jusqu'à la disparition totale ? Le butō reconnaît que chaque moment de la vie est un choix. Alors, les artistes de butō mélangent leur art de la danse avec leur propre vie en choisissant le butō dans chaque instant. Le butō est le choix d'explorer notre corporéité, une part d'une plus grande réalité de l'être inconnu. Le corps lui-même est un univers complètement inconnu, la chose le "plus loin" de nous, comme déclarait fondateur Hijikata Tatsumi (SU-EN 205). Le butō tente de fouiller le corps et les limites de la corporéité. En rapprochant l'inconnu de l'être, le butō cherche la nature vraie du corps - c'est-à-dire de la chair humaine -au-delà de la raison, du langage, et de la signification. Ainsi, le butō révèle les aspects profonds et aussi "noirs" et effrayants de notre nature humaine. Désormais, le butō remplit son corps réceptif à l'univers aux mouvements et aux moyens de percevoir auparavant l'inconnu. Le butō fait de son corps-même un objet d'art. Et, en le construisant, le danseur s'engage dans un processus du devenir continu, toujours ouvert aux nouveaux possibles de la corporéité et de la perception. Enfin, le danseur continue son acte de devenir sur la scène devant un public. Ultimement, je vois le choix de danser le butō comme un acte humaniste. En descendant du seuil de la chair de l'univers, le danseur de butō réincarne son corps pour étendre les possibilités d'être un humain. Il choisit désormais de proliférer cette éthique de choix humain en créant son être dans la performance. Le butō s'installe dans un théâtre métaphysique comme celui imaginé par Antonin Artaud. Le danseur de butō présente le devenir continu de sa chair, impliquant les spectateurs dans le présent absolu. Ainsi, le danseur montre les possibilités d'être dans la forme d'un humain. À partir d'une naissance japonaise et une formation inspirée par les idéologues français, le butō incarne une philosophie plus ou moins existentialiste. Et il nous montre que notre forme est la chair du choix.Item Open Access The Other's Freedom: Existential Vulnerability in the Philosophy of Simone de Beauvoir(2020) Wallace, HeatherIn this project, I define existential vulnerability as the idea that the meaning and value of our actions depends on other people’s responses to us. We depend upon others to make our lives meaningful. Others do this by taking our actions as points of departure for their own projects and goals. I argue that existential vulnerability is a foundational concept for understanding Simone de Beauvoir’s philosophy. I show that Beauvoir discovers the idea in Pyrrhus and Cineas, her first philosophical essay, further uses and refines it in her short book, The Ethics of Ambiguity, and finally puts it to work in her most famous text, The Second Sex.
Across her oeuvre, Simone de Beauvoir develops an ethics that integrates freedom and vulnerability. In Pyrrhus and Cineas, Beauvoir teaches us that our existential vulnerability originates not in our own freedom, but in the freedom of others. This vulnerability is painful for us and we desperately try to avoid it, often by minimizing or denying the freedom of others. It is also the basis of a responsibility we have towards others. Our actions create their situations—the background against which they exercise their freedom. In The Ethics of Ambiguity, Beauvoir shows us how we are all both free and vulnerable. Her concept of subject/object ambiguity defines our relationship with others; each of us is both a transcendently free subject and an object of judgment to others. Her ethics demand that we face up to and accept both our own and others’ ambiguity. To value the other’s freedom requires us to accept and choose our own vulnerability. Finally, in The Second Sex, Beauvoir shows us that under patriarchy, woman is the Absolute Other to man. This famous analysis depends on her existential ethics of vulnerability. Women are existentially vulnerable to men because men’s judgments create their situation; but men are also still existentially vulnerable to women, a fact they try to avoid. Beauvoir’s philosophy criticizes those who try to avoid their vulnerability. These critiques are directed at the people in power—at the people who seem at first glance to be the least vulnerable.